| Guillaume | | 4 messages postés |
|  Posté le 14-11-2006 à 15:31:33   
| LA FIN DU NEODARWINISME
Contribution à la formation d'une
théorie matérialiste dialectique
de l'évolution et de l'hérédité
Les découvertes en biologie se font rares. La recherche en génétique se contente de développer quelques menus détails pendant que l'enseignement en SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) dans le secondaire n'accuse quasiment plus aucun retard sur elle, relativise même à mots couverts les dogmes néodarwiniens de jadis…
On ne compte plus les ouvrages de vulgarisation qui, par opportunisme, idéalisme, voire par simple soucis matérialiste, dénoncent le piétinement de la pratique et les limites théoriques largement atteintes du " tout génétique ".
Renouant avec les contributions de Marx, Engels, Lénine, Mitchourine, Timiriazev, Prenant, Lyssenko et Williams, après une période noire de reflux révolutionnaire qui a retenti jusque dans l'Histoire des Sciences, les marxistes doivent avoir de nouveau leur mot à dire, non seulement sur cette crise avérée du néodarwinisme, mais aussi sur l'histoire de la science bourgeoise de l'Evolution, sur celle de la biologie soviétique, sur les perspectives théoriques qui s'offrent aux chercheurs d'aujourd'hui.
Déterminée par la lutte de classe, l'histoire des progrès de la connaissance a généré une science, le matérialisme dialectique, qui dans notre monde capitaliste fut inlassablement contournée, calomniée, révisée, cachée ou amoindrie…
Seule cette science peut embrasser toute l'étendue de la contradiction historique unissant et opposant darwinisme et génétique depuis le début du vingtième siècle. Seule cette science, au sein de la crise actuelle, peut offrir les moyens concrets d'un véritable dépassement pour la recherche, pour peu qu'elle soit libérée de l'actuelle dictature idéologique bourgeoise.
Cette étude rassemble les éléments d'une analyse matérialiste des étapes de développement de la science de l'Evolution depuis son origine jusqu'au déclin contemporain de sa tutelle philosophique idéaliste.
Partant des connaissances issues de ce que Lyssenko appelait la science " mendélo-morganiste ", elle définit enfin des axes théoriques nouveaux sur lesquels la recherche actuelle se heurte, se moule en creux sans pouvoir et sans vouloir les intégrer.
Au cœur de cette étude se tient la définition matérialiste dialectique, jamais formulée auparavant, de l'objet même de la biologie :
La matière vivante se distingue de la matière non-vivante par une propriété supplémentaire ; celle de tendre à sa propre conservation sans jamais y parvenir.
Septembre 2006
G.S
Message édité le 14-11-2006 à 15:32:36 par Guillaume |
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